Dans le cahier des charges théorique d’un festival de cinéma, devrait figurer en bonne place quelques vocations, pour ne pas dire obligations, montrer des films rarement diffusés, questionner toujours les modes existants de création et d’accompagnement des films, tisser des liens entre les artistes et le public...
Résumons : inventer, innover, au diapason de la création contemporaine, générer du neuf, du nouveau,
Synthétisons : produire !

C’est donc modestement que le festival En route vers le monde entreprend cette année de produire des films.
Modestement car pour cette 7ème édition seulement trois projets inaugurent le bal de cette nouvelle ambition. Un premier pas qui devrait néanmoins à l’avenir, orchestrer différemment la relation entretenue avec les artistes. Relation que nous souhaitons inscrire dans le temps, des prémices au bouquet final de la création.

Du projet à la diffusion il faut, pour faire vite : une idée, une caméra, un banc de montage, un vidéo projecteur, une salle de projection, une occasion. De la caméra à l’occasion tout est en stock, le matériel pour nos dispositifs d’éducation à l’image, le festival et le cinéma Concorde pour l’occasion.
Il manque l’idée dont l’absence renvoie tout ce beau matériel au placard. Heureusement nous avons les artistes et pour cette première année, nous en avons trois donc.

Olivia Rosenthal Les Larmes en chantier
Arnold Pasquier Dialogue avec RAZ
Gaëtan Chataigner Dans mon ventre il y a un cactus

L’Etablissement Public de Coopération Culturelle Cinématographique Yonnais a également participé à la création de quelques clips sur l’actualité de la politique culturelle du gouvernement en faveur (défaveur) du cinéma, clips qui seront diffusés pendant le festival.

Yannick Reix