Vous ne connaissez pas cet homme en chemise à fleurs ? Pourtant, il se pourrait que vous portiez une part de lui sur vous. « Baise moi », « La collectionneuse », « Wanda », « Kiss me deadly », etc. : autant de victimes du serial badgeur, qui a fait de ces titres de films des accessoires de mode et de communication, à la demande de l’EPCCCY pour le festival En route vers le monde.
Lui et Alx (prononcez Alix) Bizar –infographiste et dessinateur– créent des badges et objets détournés, des poupées sérigraphiées. Ces objets créés artisanalement à la pièce –cent cinquante à l’heure !– sont souvent le fruit de la collaboration avec les secteurs créatifs et culturels : concerts, festivals, illustrateurs, etc. Par exemple, l’entreprise Wizzbuck travaille avec des groupes musicaux sur leur merchandising et développe des objets insolites que les industriels ne peuvent pas réaliser. Au Fuzz’Yon, on peut voir quelques unes de ses créations, sur les quatre cent à cinq cent modèles disponibles.
Pour Bucky, la question de la femme dans la modernité ne se pose pas. L’homme et la femme ont tous les deux leur place. Et puis d’abord, ça veut dire quoi la « modernité » ?