Il y a deux manières, complémentaires et peut-être cumulables, de faire un film féministe.
La première : montrer-dénoncer la domination masculine, décrire les relations entre les deux sexes comme une sous-partie du rapport de classes. Akerman, Godard, Ferreri, quelques autres l’ont fait magnifiquement.
La seconde : anticiper, par la fiction, sur ce que pourrait être une libération. Promouvoir des figures féminines exemplaires, en ce qu’elle engagent ou se trouvent engagées dans un processus d’émancipation. Non que les personnages en question aient lu tout Simone de Beauvoir. Mais, armées de pragmatisme, avançant de micro-problèmes en micro-solutions, débroussaillant à mesure, elles ouvrent un chemin vers la sortie de l’aliénation.
François Bégaudeau

de Shohei Imamura

de Paul Verhoeven

de Barbara Loden

de Quentin Tarantino

de Im Sang-Soo

d’Érick Zonca

de Jean-Louis Comolli

d’Abbas Kiarostami

Boulevard de la mort de Quentin Tarantino
Boulevard de la mort de Quentin Tarantino
Une femme coréenne de Im Sang-Soo
Une femme coréenne de Im Sang-Soo
Julia d'Erick Zonca
Julia d’Erick Zonca
Ten d'Abbas Kiarostami
Ten d’Abbas Kiarostami