PRINCES ET PRINCESSES
de Michel Ocelot
à partir de 5 ans
France . 2000 . 1h10 . couleur . animation .

La princesse des diamants Un jeune prince, aidé d’une multitude de fourmis qu’il a sauvées de la destruction, retrouve les 111 diamants qui constituent le collier d’une princesse : il la sauve ainsi du sort qui la frappait et peut l’épouser.

Le garçon des figues Un pauvre fellah offre à la reine des figues succulentes mûries en plein hiver. L’intendant du palais, fourbe et jaloux des présents que la reine lui offre en remerciement, cherche à perdre le jeune homme. Sa traîtrise se retourne contre lui.

La sorcière Personne n’est jamais parvenu à pénétrer dans le château de la sorcière, malgré de puissants assauts. Sans arme aucune, un jeune garçon y parvient cependant et épouse... la sorcière.

Le manteau de la vieille dame Dans le Japon d’Hokusai, un voleur veut dérober son superbe manteau à une très vieille dame. Mais la malice de cette dernière va lui faire passer une nuit qu’il n’oubliera jamais.

La reine cruelle En l’an 3000, une reine cruelle tue ses prétendants. Un simple montreur de « fabulo » (petit animal qui siffle à merveille) parvient à échapper à son mégaradar et à son rayon de la mort, et à l’épouser.

Prince et princesse De baiser en baiser et de métamorphose en métamorphose, un prince et une princesse voudraient bien retrouver leur forme initiale, surtout le prince devenu... princesse !

« Et si j’étais une princesse… » Voilà le point de départ, banal - mais aussi imbattable - de Princes et Princesses : Dans un cinéma à l’abandon, on voit deux enfants et un machino - de papier - inventer six contes éblouissants de délicatesse et de poésie. Des ciseaux virtuoses façonnent les tendres personnages et les décors en dentelle d’un théâtre d’ombres chinoises. Tout le film est en ombres chinoises, ce qui non seulement ne gêne pas un instant mais en plus cette technique confère au film un charme et une poésie très particuliers. D’une princesse aux larmes de diamant aux artifices émouvants d’une fausse méchante sorcière esseulée, des doux baisers de deux amoureux frappés d’un cocasse sortilège à une vieille Asiatique rusée, Michel Ocelot et son équipe inventent une étrange féerie mélancolique.

« Des histoires qui se suivent, se complètent, professent sans lourdeur pédagogique des morales humanistes et universelles. Des mini films animés selon le même principe des ombres chinoises, technique peu onéreuse, bien plus ancienne que le cinéma et surtout merveilleusement adaptées aux contes présentés, (…) les histoires de cette anthologie possèdent toute la magie de Kirikou, toute sa générosité et sa propension à dire des choses essentielles sans tomber dans la didactique ou le solennel. » Marc Toullec - Ciné Live (Février 2000)


© Gebeka
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