HPG - acteur, réalisateur et producteur de films pornographiques
Le jour de la grenouille
Si vous étiez au Manège à 19 h 30 hier soir, vous avez certainement vu l'un des films en compétition : Le jour de la grenouille.
Réalisé par Béatrice Pollet, le film raconte l'histoire d'Anna, une jeune archéologue. Supervisée par un chercheur de renom qui n'hésite pas à juger son travail, elle tente néanmoins de trouver sa place et de prouver la véracité de ses intuitions. Un jour pourtant tout bascule quand un accident survient sur le site archéologique sur lequel ils travaillent. Cet événement va totalement bouleverser la vie personnelle de la jeune femme... Entre flashback et temps présent, la personnalité d'Anna est dévoilée peu à peu, entre une mère alcoolique et un amour naissant.
Avant la séance, les spectateurs ont pu rencontrer la réalisatrice et deux actrices du film : Fanny Cottençon et Joséphine de Meaux. Cette dernière, qui joue le rôle d'Anna, n'a eu besoin que de quelques mots pour exprimer l'affection qu'elle porte pour le film et pour le personnage qu'elle interprète.
Une petite anecdote : le film n'a pas été tourné avec une caméra mais avec un appareil photo numérique associé à un système professionnel. Difficile à croire étant donné la qualité exceptionnelle des images en haute définition !
Si vous avez raté la séance d'hier, vous pouvez rattraper aujourd'hui au Cinéville à 14 h.
Pour le dernier jour du FIF, on se demandait ce que les gens en avaient pensé...
Après une dizaine de « Le FIF ? C'est quoi ? », on rencontre enfin sur Julie qui connaît et est allé voir plusieurs films. « J'ai été voir Le Tableau j'ai trouvé ça un peu bizarre. Au niveau du graphisme, c'est bien fait et le mélange réalité/animation est superbe. Par contre il y a des moments un peu plat. Sinon j'ai été voir L'inconnu et j'ai trouvé ça génial ! ».
En passant près du manège, on croise une classe de maternelle qui est allée voir Le Vilain petit canard. Maël a bien aimé et son moment préféré « c'est quand le petit canard il se transforme en cygne ». L'institutrice aussi a bien aimé et l'année prochaine c'est certain ils remettent ça.
Et le monsieur là sur la photo, il aime le FIF et il est prêt à le crier sur tous les toits
James L. Brooks était aujourd'hui au théâtre de La Roche sur Yon pour parler de son métier. Agathe Andrault, étudiante en 2ème année du DUT infocom de La Roche sur Yon y était aussi. Le résultat, le voilà.
Le 17 octobre dans les salles...
Voici le cadavre exquis fait à partir des films en salle aujourd'hui...
Ladies and gentleman, cet après-midi, à partir de 14h au Théâtre, James L. Brooks vous reçoit pour une conférence. Elle portera sur la comédie américaine, dont son oeuvre est un des piliers.
Plan B
Ou bien, vous avez la possibilité de participer à un tournoi de bridge, à partir de 13h45, au bridge club yonnais (8 rue René Coty). Dans une ambiance conviviale, partagez un bon moment en jouant aux cartes.
Mais si vous ne savez pas y jouer, tenez vous en au plan A.
On entend parler de Michel Hazani... Hazava... Hazanavicius partout pendant le fif ainsi que de ses films (The Artist, OSS 117...). Aujourd'hui plutôt qu'une présentation sérieuse, passons plutôt dans l'envers du décor.
Bienvenue sur le tournage d'OSS 117 : Rio ne répond plus !
Tourné début 2008 au Brésil, OSS 117 réunit en grande partie la même équipe d'acteurs que pour le premier film : Jean Dujardin en tête d'affiche en temps que James Bond décalé. Trop sérieux Pierce Brosnan et Sean Connery, place au nouvel espion Hubert Bonnisseur de la Bath (autrement connu sous le nom de Lucien Bramard).
Malgré une bonne ambiance, comme sur tout tournage, il y a eu quelques soucis. Notamment le prix de réalisation. Petit à petit, la facture s'alourdissait. Des scènes ont dû être coupées. Tous ces problèmes font parti du quotidien lors du tournage Autre problème : le film se déroulant dans les années 1960-1970, il fallait adapter les décors à l'époque. Ainsi, un lieu comme l'aéroport de Rio n'a pas pu être pris pour tourner une scène, car il était trop moderne. S'ajoute à tout ça un temps incertain (tourner une scène au bord d'une piscine quand il pleut, c'est pas évident). L'action se passant douze ans après le premier film, le personnage de Dujardin a évolué, et son style vestimentaire aussi.
Lors d'une interview, Jean Dujardin expliquait : "Il me fallait pour ma part oublier le Sean Connery des années cinquante et aller vers le Paul Newman des années soixante. Le personnage est ainsi beaucoup plus détendu, veste ouverte et mains sur les hanches, chewing-gum - la cool attitude ! Il garde cependant un côté vieille France un peu suranné. Le personnage a perdu de sa superbe, il est passé de la belle chemise à la chemisette, aux rayures..."
Pour un compte-rendu de la conférence avec James L. Brooks et Jacky Goldberg qui avait lieu au Théâtre ce lundi 17 octobre dans l'après-midi, c'est sur le compte Twitter du FIF.
A la fin de la conférence avec James L. Brooks, une bande de groupies l'a assailli et il a gentiment accepté de prendre quelques photos et signer des autographes :)
Les Fifeuses du jour
Voici Sarah et Laura, nos Fifeuses du jour, interrogées à la fin de la projection du film "Boulevard de la mort", réalisé par Quentin Tarantino. Elles ont adoré voir ou revoir ce film pour sa bande son et son ambiance. Pour finir, elles précisent : "c'est une tuerie !"
Il fait beau, je suis en tee-shirt. La conférence a lieu au théâtre : il y a la clim, j'ai froid. L'animateur c'est Jacky Goldberg, un membre du jury, mais surtout journaliste aux Inrockuptibles ! Sur la scène, il y a trois fauteuils, Ils ont l'air plus confortables que les nôtres, je suis jaloux. James L. Brooks arrive, je suis content.
Jacky Goldberg pose sa première question, je comprends. James L. Brooks répond en anglais, je comprends pas. Maintenant je sais qui est la dernière personne assise avec eux : la traductrice, Ouf, je vais pouvoir suivre la discussion ! James L. Brooks nous livre un scoop : Sur le tournage de Tendres passions il a tiré un coup de pistolet, C'était pour mettre l'enfant qui jouait le rôle d'Emma dans l'ambiance. Mais il avoue qu'il en est pas fier !
On regarde des extraits de film, c'est cool. On voit un morceau des Simpsons, James L. Brooks nous dit que ça fait 21 ans que la série existe, Le choc, c'est plus vieux que moi ! A la fin, il y a une foule de groupies sur le réalisateur. Comment ça ce ne sont que des infocoms ?! Pas du tout ! Après, James L. Brooks rentre en jet privé. Moi, je rentre à pieds.
Bref, je suis allé à la conférence de James L. Brooks
Bonjour. Nous sommes en 2031. Il y a déjà 20 ans de cela, à La Roche sur Yon, se tenait le Festival International du Film. Notre équipe de fin limiers a retrouvé pour vous l'affiche originale de l'époque. Collector.
Pour tous ceux qui n'ont pas encore eu la chance de pouvoir assister à la projection du film The Artist réalisé par Michel Hazanavicius, le Concorde propose aujourd'hui trois séances.
Vous n'avez pas encore vos places ? Vite, il est encore tant d'y remédier !
Jean Dujardin : ce nom vous dit quelque chose ? Connu pour ses talents de réalisateur et de producteur, il est surtout apprécié pour ses nombreux rôles en tant qu'acteur. C'est dans la série télévisée Un gars, une fille diffusée sur France 2 qu'il est apparu au grand jour et s'est fait connaître du grand public. Aujourd'hui, ses talents d'acteur ne font plus aucuns doutes et sa filmographie continue de s'enrichir avec des films tels que : À l'abri des regards indiscrets, Le convoyeur, Les Dalton, Brice de Nice, OSS 117 : Le Caire, nid d'espions, OSS 117 : Rio ne répond plus, Les petits mouchoirs, Le bruit des glaçons...
Cette liste n'est bien évidemment pas exhaustive compte tenu du nombre important de films dans lesquels il apparaît.
On retient particulièrement la polyvalence de Jean Dujardin, capable d'interpréter des rôles très différents. The Artist marque un tournant dans sa vie d'acteur avec une performance notable. Le défi était de taille : réaliser un film muet et en noir et blanc à la manière des années 1920. Pour gagner son pari, il fallait à Michel Hazanavicius des acteurs capables de transmettre des émotions et de retranscrire l'histoire par des gestes, des mimiques, au delà des mots. Jean Dujardin joue ici le rôle de George Valentin, star du cinéma muet. Il rencontre Peppy Miller (jouée par Bérénice Bejo) et une fascination réciproque se crée entre eux. Leur histoire d'amour bascule avec l'arrivée du cinéma parlant, quand le son fait son entrée, gênant, intrusif.
Le résultat final semble à la hauteur des attentes : Jean Dujardin a d'ailleurs reçu cette année le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes.
Pour tous ceux qui n'ont pas encore eu la chance de pouvoir assister à la projection du film The Artist réalisé par Michel Hazanavicius, rendez-vous ce soir au Concorde à 20 h ou 22 h. Vous n'avez pas encore vos places ? Vite, il est encore tant d'y remédier ! Attention : la projection de The Artist n'est pas incluse dans les pass et cartes 5 entrées. Les salles se remplissent rapidement alors ne tardez plus !
L'équipe des brèves a effectué une rapide recherche sur Google ...
Avez-vous déja vu ? Ingrid Caven
Si vous étiez à la soirée d'ouverture du FIF, vous l'avez forcément vu : Ingrid Caven, présidente du jury. Avant le FIF, elle ignorait comme beaucoup d'autres où se trouvait la Roche-sur-Yon. Aujourd'hui, vous pouvez la croiser dans les rues de la ville. Mais d'ailleurs, qui est Ingrid Caven ?
Actrice allemande bien connue, Ingrid Caven a été mariée au célèbre réalisateur Rainer Werner Fassbinder entre 1970 et 1972. Elle est restée par la suite son actrice fétiche et a joué dans nombreux de ses films, entre autres : L'amour est plus froid que la mort, Les Dieux de la peste, Le Soldat américain, Le Marchant des quatre saisons ou encore Tout les autres s'appellent Ali. Hormis la vingtaine de film réalisés avec Fassbinder, Ingrid Caven a joué dans plus d'une trentaine de film dont La Mort de Maria Malibran ou La Paloma.
Sa filmographie est donc des plus impressionnante, mais Ingrid Caven ne s'arrête pas là puisqu'elle a également réalisé cinq albums. Le dernier sorti en 2001 est un hommage à Édith Piaf. Si vous avez assisté à la projection de La Paloma qui se déroulait hier soir au Concorde, vous avez d'ailleurs pu l'entendre chanter un extrait de Shanghai.
Si vous voulez la rencontrer (et c'est fortement conseillé), elle sera présente au Concorde lundi à 16 h 30 pour présenter Lola une femme allemande de Fassbinder.
Sinon, vous pouvez toujours regarder la Web TV de samedi 15 octobre.
Pour le plaisir :
Filmographie sélective :
- L'amour est plus froid que la mort (Fassbinder), 1969
- Les Dieux de la peste (Fassbinder), 1970
- Pourquoi monsieur R. est-il atteint de folie meutrière ? (Fassbinder), 1970
- Le Soldat américain (Fassbinder), 1970
- Le Marchand des quatre saisons (Fassbinder), 1972
- La Mort de Maria Malibran (Schroeter), 1972
- La Tendresse des loups (Lommel), 1973
- Tous les autres s'appellent Ali (Fassbinder), 1974
Je suis allé manger au Clémenceau. Le serveur m'a placé près de la porte, j'étais dans les courants d'air, j'ai voulu changer de place. Le serveur m'a placé à côté des cuisines, il y avait trop de bruit, j'ai voulu changer de place. Il m'a placé en dessous de la fenêtre, il y avait Walter Murch et Bernadette Lafont, je me suis sacrifié, j'ai gardé la place.
Le plat du jour c'était une jardinière de légumes ça tombe bien, j'aime bien ça Je tourne la tête, eux ils avaient des huitres Ils avaient eu droit à un traitement de faveur J'était jaloux et je me suis souvenu que je n'aimais pas les huitres.
Elle, elle mangeait avec ses lunettes de soleil, on était à l'intérieur, il y avait pas de soleil. Elle voulait manger incognito : elle portait un pull flashy.
En sortant de table ils m'ont tous regardé, je leur ai fait un grand sourire et ils ont rigolé, j'ai mis ça sur le compte de mon charisme, mais en passant par les toilettes, j'ai maudit le bout de salade entre mes dents.
Découvrez chaque jour les vidéos décalées des étudiants Infocom et entrez dans les coulisses du Fif.
Au programme des web TV d'hier disponibles à la page vidéo de la galerie média du site du FIF, cérémonie d'ouverture, présentation des films d'aujourd'hui et rencontre avec Bertrand Bonello !
Après un premier essai raté il y a deux jours durant lequel nous avons demandé aux passants s'ils savaient ce qu'était le FIF, nous nous sommes dit qu'il ne fallait pas rester sur un échec et avons donc retenté l'expérience aujourd'hui. Les réponses du jour maintenant !
"Euh, FIF... C'est un magasin ça !?"
"Ca ressemble à FIFA, non ?" (rires)
Les autres réponses se cantonnent généralement à "je ne sais pas" ou sa variante "je n'en sais rien du tout".
Nous vous présentons Mélanie, Myla et Cléa pendant le ciné petit-déj qui précédait Le Gruffalo au Concorde. On espère que ce dessin animé trouvera autant de succès que Kérity la maison des contes, "c'était génial" nous a dit Cléa ! Bonne séance...
Ciné-p'tit dèj
Nous avons un scoop !!
Ce matin au cinéma, c'était jus d'orange, lait et viennoiseries à volonté !! Que se passe-t-il ?? Le Concorde abandonnerait-il les films ?
Mais non !!! C'était le ciné petit dèj du week-end ! Suivi de la projection du dessin animé Le Gruffalo.
Vous avez raté le coche ? C'est pas grave, ils remettent ça demain ! Alors rendez-vous à 10h15 pour le petit-déj afin de ne pas avoir de petit creux pendant Le Vilain petit canard.
C'est samedi soir, il fait beau (il fait bon), c'est le FIF, pourquoi ne pas aller faire un tour au cinéma ou plus précisément au Manège ? Au programme, "La maladie du sommeil", un des films en compétition (non, il ne s'agit pas d'un reportage sur la mouche tsé-tsé). Ne vous projetez pas trop dans le film et n'en profitez pas pour faire une sieste, vos ronflements risquent de gêner vos voisins.
Plan B
Sinon, vous vous sentez d'humeur sportive, vous avez envie d'écouter de la musique, mais vous avez la flemme de bouger de votre canapé ? Mieux qu'un bal, il y a Danse avec les stars sur TF1 (en plus, le casting est super, y'a même Francis Lalanne) !
Je me suis préparé toute la journée. J'ai fait une grasse mat' et bu un café toutes les heures. Je vais au cinéma : il y a plein de monde. Certains n'ont pas l'air content : c'est complet. Le film que je veux vraiment voir c'est The Artist. Je regarde la réceptionniste, elle me regarde. Je fronce les sourcils pour l'intimider, elle en lève un. Elle est pas intimidée.
Je prends ma place pour les 4 films qui suivent et j'attends. A la sortie, tout le monde dit que le film est génial, J'y étais pas, je suis énervé. Je regarde les deux OSS 117, je rigole, Je ne suis plus énervé. On me demande comment est ma blanquette : maintenant je comprends.
Pour tenir le coup, il y a la pause café-jus d'orange. Apparemment, les gens en avaient besoin : en 2 minutes tout est vide ! Certains ont pris leur couette, je suis jaloux. Mais ils s'endorment et ratent tout, niarg niarg niarg. Je ne suis plus jaloux.
Nous avons recueilli les propos d'un spectateur cinéphile (et enthousiaste) à la sortie de la projection du film Tokyo Koen, réalisé par Shinji Aoyama :
"A partir d'un livre à trois francs, Aoyama a réussi à faire un superbe film."
"La bande originale que le réalisateur a composé est très belle. Elle magnifie l'ambiance du film."
"On perçoit l'influence du réalisateur Yasujiro Ozu (1903-1963) dans le travail d'Aoyama, notamment dans sa représentation de la jeunesse tokyoïte."
"J'ai porté la moustache pendant tout le temps du tournage pour être prêt à tout moment à interprêter un personnage si besoin." B. Bonello
James L. Brooks
Deuxième invité d'honneur du FIF avec Michel Hazanavicius, James L. Brooks fait parti de ceux dont le nom n'est pas connu du grand public mais dont le curriculum vitae en ferait rougir plus d'un.
Pour les plus courageux qui restent pour les génériques de fins vous avez pu le voir juste en dessous de Matt Groening le créateur de la série les Simpson. James L. Brooks est en effet le co-producteur de la famille jaune la plus célèbre. Mais ce succès n'est pas le seul, on lui connait aussi des talents de réalisateur, acteur, scénariste.
À ses débuts, dans les années 1960, James L. Brooks écrit essentiellement pour des séries télévisées. Son premier essai au cinéma en 1983 est un essai réussi puisque Tendres Passions, avec Shirley MacLaine, Debra Winger et Jack Nicholson - qui deviendra son acteur fétiche par la suite puisqu'on le retrouvera dans Pour le pire et le meilleur et Broadcast News - sera couronné de cinq Oscars
OSS 117, les Dalton, Ma femme est une actrice... Ces films vous disent quelque chose ?
Ils ont tous au moins un point commun : Michel Hazanavicius a participé à leur réalisation, en tant que scénariste, dialoguiste, acteur ou réalisateur.
Sa carrière débute à Canal + où il réalise des programmes humoristiques tels que Le Grand détournement (ou La Classe américaine). Il fait sa première entrée sur le grand écran en 1994 comme acteur dans La cité de la peur des Nuls avant de passer derrière la caméra. C'est en 2006 que sa carrière prend un nouveau tournant quand il commence à travailler avec Jean Dujardin. En trois ans, deux volets du célèbre OSS 117 ont vu le jour. Le soin apporté aux plaisanteries présentes dans les films fait de Michel Hazanavicius un fin cinéaste de comédie.
La sortie tant attendue de The Artist le 12 octobre 2011 symbolise parfaitement l'audace d'un auteur créatif. Le pari est de taille : réaliser un film muet et en noir et blanc à l'heure du cinéma 3D. Un numéro de claquette, des références en tous genres (Chaplin, Murnau ou encore Vidor) et un jeu d'acteurs exceptionnel : autant d'éléments qui font de The Artist un film unique en son genre. La performance de Jean Dujardin a d'ailleurs été récompensée au 64e festival de Cannes puisque l'acteur français a reçu le Prix d’interprétation masculine. Un film à voir de toute urgence et ça tombe bien puisque ce soir le groupe Clap Campus vous propose de découvrir ou re-découvrir The Artist ainsi que quatre autres films de Michel Hazanavicius.
Ce soir ouverture officielle du FIF au Manège. Les gens bien habillés, c'était les spectateurs. Les autres en jeans, c'était le jury. Sur scène ils ont fait des private joke, j'ai pas compris mais j'ai rigolé quand même. Ils ont tous eu du mal à dire Hanaza, Hazani... le réalisateur d'OSS.
Après il y avait un cocktail, le champagne était gratuit. J'aime bien ce concept, mon verre était plein. Il y avait des petits fours, c'était bon, mon verre était vide. Il y avait une bonne ambiance, mon verre était plein. J'ai eu chaud, soif, ma coupe était vide, j'étais bien.
On s'est tous retrouvé au Fuzz'yonnnnnnnnnn. Il y avait un DJ, le champagne était gratuit. J'ai bougé sur le son et discuté avec mes amis. Dansé sur ABBA et parlé au barman. J'ai dis pardon à une chaise : j'ai compris que je devais rentrer.
Bref je suis allée à la soirée d'ouverture du FIF.
Les infocoms font aussi de la radio !
Les podcasts du groupe radio des 8 étudiants du département Information et communication sont désormais disponibles sur le site de France Bleu Loire Océan.
Venez en profiter dès maintenant !
Paroles de FIFeur
Pour bien commencer l'après-midi, Bertrand Bonello lui même était au Manège pour présenter L'Apollonide - souvenirs de la maison close. Suite à la projection, 40 minutes d'échanges entre le public et le réalisateur ont permis d'en connaître davantage sur les coulisses du film.
En exclusivité pour vous nous avons volé quelques avis de spectateurs :
"D'un point de vue cinématographique, c'est superbe !", "de belles images", "un film dans lequel on ressent l'influence de Stanley Kubrick peut être ?", "les femmes, oui, mais quelle place pour les hommes dans le film alors ?", "beaucoup de sensibilité... et de belles actrices"...
La photo du jour, prise sur le vif
Le 13 octobre dans les salles...
Voici un cadavre exquis avec les titres de quelques films passant aujourd'hui !
En exclusivité pour vous, voici les premières images de la montée du tapis rouge du Manège par le jeune public juste avant la projection de Kérity la maison des contes.
C'est parti pour six jours de fifage intensif !!!
Focus sur Shinji Aoyama
Shinji Aoyama, réalisateur japonais, sera présent au FIF du 14 au 17 octobre.
Considéré comme un des plus grands réalisateurs japonais contemporain, Shinji Aoyama est peu connu en France et une rétrospective des films aura lieu au cours du FIF. Inspiré de ses lectures (Kenji Nakagami, William Faulkner...) et par la musique (entre autres Aquiriax Aida, rock critique japonais et Henry Cow, un groupe de rock brittanique), Aoyama réalise des films qu'on pourrait qualifier d'intimistes. En 2000, grâce à son film Eurêka, il a participé au festival de Cannes. Il reçoit alors le Prix de la critique internationale et celui du Jury œcuménique. Deux mois après le festival, Shinji Aoyama a surpris la presse en dévoilant un nouveau documentaire : Roji-E (To the Alley), que l'on pourra découvrir au cours du FIF, en compagnie d'autres films non distribués en France. Des échanges sont également prévus avec le réalisateur qui avoue aimer poser des questions aux spectateurs à travers ses films.
Nicole et Mado venaient d'assister à La soif du mal d'Orson Welles en version remontée par Walter Murch quand nous les avons rencontrées. Leurs impressions ?
"Un film en noir et blanc c'est bien !"
"C'était très technique la conférence, je n'ai pas tout compris mais c'est un super film et un grand metteur en scène !"
En plus d'être un réalisateur renommé, Bertrand Bonello a travaillé sur les albums d'artistes tels que Françoise Hardy ou Gérald de Palmas et ce n'est pas tout ! Il a aussi incarné de nombreux personnages ou même son propre rôle comme dans le film On ne devrait pas exister de HPG (Hervé-Pierre Gustave). D'autre part, Bertrand Bonello a composé la bande originale de certains films dont Petits fils en 2004. Allier images et sons est un art sur lequel il revient dans le cadre d'une interview sur L'Apollonide.
D'où vient cette passion pour le cinéma ? Pourquoi réalise-t-il des films ? Quels sont ceux qui l'ont marqué ? Télérama a rencontré le réalisateur qui a répondu à ces questions.
Les films qu'il a réalisés : Juliette + 2 (1994) Le bus d'Alice (1995) Qui je suis (1996) Quelque chose d'organique (1998) Les aventures de James et David (1999) Le pornographe (2001) Tiresia (2003) Cindy, the doll is mine (2005) My new picture (2007) De la guerre (2008) Where the boys are (2009) L'Apollonide – souvenirs de la maison close (2011)
Le fif propose tout au long de ces six jours de découvrir non seulement L'Apollonide mais aussi les dix films que Bonello a choisi de projeter puisqu'il est avec Michel Hazanavicius un programmateur invité de cette édition du festival.
Les info-com' ont envahi le chapiteau place Nap'. J'ai eu froid, on a mis le chauffage. J'ai eu chaud, il a plu, on a plus de chauffage.
C'est la pré-ouverture, je vais au Manège. Je vois plein de gens avec des badges. Je les regarde, ils me regardent, ils passent sans payer. Je n'ai pas de badge, je regarde l'hôtesse : 6 € 50. Je rentre dans la salle, c'est un dessin animé. Il y a plein d'enfants, je ne sais pas pourquoi je suis là. Le film est chouette : je comprends pourquoi je suis là. À la fin, quelqu'un interroge le réalisateur. Question pertinente : « Quels peintres vous ont influencé ? J'ai cru reconnaître un tableau de Monet. » Moi je n'ai rien reconnu, je me retourne : il a 5 ans.
En attendant l'ouverture officielle, le FIF a pré-ouvert ses portes et laissé passerLe Tableau, un film de Jean-François Laguionie et Anik le Ray. Le réalisateur, qui a notamment scénariséGwen et le livre de sable, et la scénariste, auteure également de Kérity la maison des contes, se sont exprimés avant la diffusion du film et se sont dit très émus de le présenter en avant-première. Rappelons que les habitants de La Roche-sur-Yon ont eu, en effet, la chance de découvrir ce bijou plus d'un mois avant la sortie nationale (prévue le 23 novembre). Le public était diversifié lors de cette séance, petits et grands s'étaient déplacés pour voir ce film touchant.
L'histoire est celle d'un tableau, où vivent une multitude de personnages divisés en trois catégories : les Toupins, peints entièrement, les Pafinis, aux couleurs inachevées, et les Reufs qui ressemblent à des gribouillis. Les Toupins se sont installés au pouvoir, tandis que les autres désespèrent du retour du peintre, qui leur permettrait d'être enfin achevés. Tout change quand Ramo, un Toupin, tombe amoureux de Claire, une Pafini. Aidés d'un Reuf, et de Lola la meilleure amie de Claire, ils vont tout tenter pour retrouver le peintre.
Ce film est un véritable délice poétique aux couleurs chatoyantes qui régalera tout le monde, qu'importe l'âge. Nous avons demandé à quelques enfants présents ce qu'ils en ont pensé :
Martin, 9 ans, a beaucoup aimé le film car il y a plusieurs histoires et plusieurs peintres ; quand on lui demande quel moment il a préféré, il nous répond « c'est drôle quand les personnages marchent sur le pinceau du monsieur et que le monsieur se réveille ». Nora, 7 ans, quant à elle, a aimé le moment où on a enfin pu voir le peintre. Le film a également beaucoup plu à Aurore qui a aimé la scène où les personnages se repeignent et à Norman de rajouter : « ils ont fait de belles bêtises ! »
A partir de mercredi, vous retrouverez ici les brèves du festival, publiées par les étudiants en 2ème année du DUT information et communication de l'IUT de La Roche sur Yon. De l'info et de l'actu sur un ton "décalé" sur ce qui se trame dans les coulisses de l'organisation du FIF, mais aussi des brèves plus "sérieuses" qui vous permettront de découvrir de nombreuses pépites du web, en lien avec la programmation du festival.